LES JEUNES DOIVENT ETRE LES AMBASSADEURS DE LA PENSEE CRITIQUE CONTRE LA DESINFORMATION

02/06/2021

Les informations se propagent si vite qu'il est presque impossible pour les gens d'identifier la désinformation.

La fréquence de la variabilité des informations dans le monde numérique est si élevée qu'il est difficile pour les personnes de procéder à une analyse rigoureuse et approfondie de ces informations. Pour cette raison, il est fréquent que les fausses informations sont perçues comme de vraies nouvelles et la manipulation n'est pas perçue comme telle.

Les activités de décodage de la désinformation doivent être entreprises en premier lieu par les médias, ensuite par les organisations travaillant à dénoncer la fraude et les bénévoles dans le domaine de l'information.

Mais cette activité ne doit pas être laissée uniquement à de petits groupes de personnes. Il est question désormais de diffuser les pratiques de fact-checking à l'ensemble de la société.

En ce sens, les jeunes peuvent apporter un soutien efficace dans la lutte contre la désinformation.

Les jeunes en savent plus sur la désinformation et ils sont plus sceptiques. S'ils sont mieux outillés, ils pourront facilement enseigner à leurs parents et pairs l'utilisation correcte de l'information.

Mais pour que les jeunes s'intéressent à cette question, nous devons envoyer le message que c'est vraiment important, que c'est leur problème, que c'est le problème de tout le monde. Et les jeunes peuvent devenir des ambassadeurs de la vérité.

C'est donc dès les premières années de la vie scolaire qu'il est facile de développer une pensée critique solide. Cela permettra à long terme de neutraliser, avant leur propagation, les effets de la désinformation

Andzongo Blaise Pascal (psychologue de la communication)

© 2020 ÉDUK-MÉDIA, Cameroun 
Optimisé par Webnode
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer